Howard Schultz, avec Joanne Gordon
Editions Télémaque, 2011
Le 26 février 2008, les clients des 7100 salons de café Starbucks américains ont été priés de quitter les lieux. Pendant les trois heures qui ont suivi, dans tous les Starbucks, chaque « barista » s’est vu ré-enseigner l’art de servir le parfait espresso. Ce geste sans précédent montre à quel point les choses s’étaient dégradées dans une entreprise réputée jusqu’alors pour son parcours sans faute.
Pendant une trentaine d’années, Starbucks était l’endroit rêvé où travailler : une entreprise à la fois soucieuse de son éthique d’approvisionnement et de la qualité de ses méthodes de torréfaction des meilleurs cafés.
Mais, à partir de 2008, après des années centrées sur une croissance spectaculaire, les fondamentaux de Starbucks étaient en péril.
Les ventes continuaient à s’effriter à un rythme alarmant. Le cours de l’action chutait. La survie de l’entreprise était véritablement en jeu.
Pour faire face à ces difficultés, l’ancien P-DG, Howard Schultz, qui avait pris du recul depuis près de huit ans après avoir porté l’enseigne de onze à plusieurs milliers de magasins, fit ce que personne n’attendait : il reprit sin poste.
H. Schultz revint avec passion, détermination et surtout, armé d’un plan qui, en deux ans, malgré la découverte de failles internes insoupçonnées et la dégradation générale de l’économie, ramena Starbucks à une croissance soutenue et profitable.
Ce livre est l’histoire de ce formidable redressement.
H. Schultz y dévoile intégralement son quotidien depuis chaque décision, chaque réunion de crise à Seattle, jusqu’à ses conversations avec des planteurs du Rwanda ou des investisseurs à New York, en pleine tempête de la finance mondiale.
Bien plus qu’un livre de management : un témoignage unique, sincère, avec l’impact dramatique et émotionnel d’un véritable roman.