Les chroniques qui font l’objet de ce recueil avaient, à l’origine, été écrites pour les touristes en provenance de Mars, curieux de notre monde à l’envers.
Les petits hommes verts ne comprenaient pas, notamment :
– pourquoi les humains ont la démocratie plein la bouche, quand leur référence en « droit international » est la collection de caprices d’une assemblée de 193 pays, dont 2/3 de dictatures.
– pourquoi les féministes et démocrates terriens les plus progressistes favorisent les signes extérieurs d’esclavage des femelles humaines au Moyen-Orient ou de l’autre côté du Périph’.
Les Martiens ont fini par comprendre les circonvolutions idéologiques humaines et sont rentrés chez eux. Ils avaient semé la graine du bon sens parmi nos congénères, aussi les chroniques ont-elles continué à être publiées sur des sites Internet. De plus en plus d’humains les ont lues, qui en sont venus à douter du bienfondé de la novlangue et des novlangueurs et qui ont poussé l’auteur à les éditer sous forme de livre.